Infos Vestiaires et Coulisses Betis Séville – Chelsea

Côté Betis Séville : L’euphorie andalouse

Dans les couloirs du centre d’entraînement sévillan, l’ambiance est électrique. Antony, l’ancien de Manchester United, serait particulièrement motivé pour cette finale face à son ancien rival londonien. Le Brésilien, en pleine forme depuis son arrivée hivernale, aurait confié à ses coéquipiers qu’il connaît parfaitement les failles défensives de Chelsea. Ses 4 buts et 3 passes décisives en 8 matchs de C4 font de lui l’arme secrète du Betis.

L’infirmerie andalouse inquiète cependant Manuel Pellegrini. Bellerin reste incertain après sa blessure en demi-finale face à la Fiorentina. Le gardien Vieites, titulaire habituel en Conference League, est également dans le flou médical. Plus embêtant encore, Cucho Hernandez et William Carvalho n’ont pas été inscrits sur la liste UEFA, privant l’équipe de solutions importantes.

Dans les vestiaires, on murmure que Cédric Bakambu aurait reçu des conseils personnalisés de Pellegrini pour exploiter la défense londonienne. L’ex-Marseillais, avec ses 7 buts dans la compétition, sera le fer de lance offensif.

Côté Chelsea : Confiance et calculs tactiques

À Cobham, l’état d’esprit est celui d’une équipe habituée aux grandes finales européennes. Cette huitième finale européenne de l’histoire du club ne semble pas impressionner les Blues. Enzo Maresca aurait d’ailleurs fait comprendre à ses joueurs qu’ils avaient l’opportunité historique de devenir le premier club à remporter les trois compétitions européennes majeures.

L’incertitude plane autour de Christopher Nkunku. Le Français, meilleur buteur de Chelsea en Conference League avec 7 buts et 3 passes décisives, était espéré pour cette finale après sa blessure début mai. Son retour pourrait bouleverser les plans tactiques de Maresca.

Les absences de Wesley Fofana, Kellyman et Guiu obligent le staff à revoir certaines rotations. La suspension de Mudryk pour dopage continue également de faire jaser dans les couloirs de Stamford Bridge.

Cole Palmer, leader offensif avec 15 buts et 8 passes en Premier League, aurait réclamé une place de titulaire après n’avoir pas toujours été aligné d’entrée dans cette compétition.

Les dessous tactiques

Les observateurs techniques UEFA ont particulièrement scruté la frappe de Noni Madueke contre Djurgården et le but d’Isco pour le Betis, suggérant que cette finale pourrait être « serrée et élégante ». Les deux équipes privilégient un jeu de transitions rapides qui pourrait donner lieu à un spectacle offensif.

L’historique entre les deux clubs (3 victoires Chelsea, 1 pour le Betis) remonte à 2005-2006, mais les contextes actuels sont totalement différents. Pour le Betis, il s’agit de la première finale européenne de son histoire, tandis que Chelsea vise un triplé historique continental.

L’enjeu psychologique

La qualification arrachée du Betis face à la Fiorentina (2-2 après prolongation) avec le but décisif d’Abde Ezzalzouli à la 97e minute aurait donné une confiance énorme aux Andalous. Cette remontada européenne contraste avec le parcours plus linéaire de Chelsea, qui a dominé ses adversaires avec 26 buts marqués pour seulement 5 encaissés en phase de groupes.

Le match se déroulera au Stadion Miejski de Wrocław en Pologne, terrain neutre qui pourrait avantager l’équipe la plus expérimentée dans ce type d’enjeu.